Publié le : 09 février 20225 mins de lecture

Avoir un chien, surtout s’il est d’une certaine race ou d’une certaine taille, signifie assumer une double responsabilité : l’une envers l’animal, qui doit, dans tous les cas, être soigné et protégé. L’autre est envers les autres : malheureusement, il arrive de temps à autre que votre compagnon à quatre pattes commette des épisodes désagréables d’agression contre des personnes ou d’autres animaux de compagnie. Mais comment assurer un chien ?

Assurer un chien : que couvre la police ?

La police d’assurance chien est un produit destiné à protéger le propriétaire de l’animal contre tout dommage causé à des tiers, mais aussi à couvrir les frais de soins du chien : visites chez le vétérinaire, opérations chirurgicales.

Le même type d’assurance peut être souscrit pour tout autre animal domestique. La couverture de la police comprend donc généralement les dommages causés aux tiers, la protection juridique (liée à une éventuelle action en justice pour les dommages causés), les frais vétérinaires et chirurgicaux.

Toutefois, certaines compagnies incluent dans la police une forme de soins à domicile, comme un nutritionniste pour l’animal ou un service de garde d’animaux si le chien doit être laissé sans surveillance pendant un certain temps. Les frais de recherche du chien en cas de perte peuvent également être couverts, y compris le toilettage, l’hébergement en chenil et un contrôle vétérinaire. Tout cela jusqu’à une certaine limite.

Rendez-vous sur un site spécialisé pour souscrire une assurance animaux de compagnie.

Comment assurer votre chien ?

La souscription d’une police d’assurance chien n’est pas très différente de la souscription de toute autre police. La première étape recommandée est d’évaluer, également en ligne, les offres des différentes compagnies afin de choisir celle qui vous convient le mieux en fonction de la couverture que vous souhaitez.

Une fois que vous avez choisi le produit et signé le contrat, vous devrez payer à la compagnie ce que l’on appelle la prime d’assurance, c’est-à-dire la somme mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle (selon ce qui est stipulé) pour couvrir la dépense maximale. Dans certains cas, il existe des garanties qui nécessitent des exigences spécifiques. Par exemple, les garanties de protection médicale (frais vétérinaires ou chirurgicaux) ne sont souscrites qu’à partir d’un âge minimum de l’animal (par exemple à partir du sixième mois) et jusqu’à un âge maximum. Ensuite, la police peut être renouvelée pour toute la durée de vie du chien.

Les données du propriétaire et de l’animal doivent être fournies. Pour le chien, certains documents sont requis, tels que l’inscription au registre des animaux de compagnie, la carte de santé ou un certificat de bonne santé.

L’assurance chien est-elle obligatoire ?

Normalement, l’assurance chien n’est pas obligatoire, sauf si l’animal appartient à l’une des races officiellement considérées comme potentiellement agressives, c’est-à-dire l’une des races dites « chiens mordeurs » ou « chiens présentant des troubles du comportement ».

Dans ce cas, le propriétaire doit souscrire une assurance responsabilité civile, et promener le chien en laisse et avec une muselière. C’est ce que prévoit un arrêté du ministère de la Santé. Dans le détail, le ministère demande aux services vétérinaires, s’ils détectent un risque, d’établir « les mesures de prévention et la nécessité d’éventuelles interventions thérapeutiques comportementales auxquelles doivent être soumis les chiens nécessitant une évaluation comportementale, car elles constituent un défi pour la bonne gestion en vue de la protection de la sécurité publique ».

Ces mêmes services doivent tenir à jour un registre de ces animaux. Les propriétaires de chiens inscrits au registre « doivent obligatoirement souscrire une assurance responsabilité civile et, en même temps, tenir en laisse et museler leur animal lorsqu’ils se trouvent dans des zones urbaines et dans des lieux ouverts au public ».

Le coût d’une assurance pour chiens est très variable. La société décide sur la base de la race et de l’âge de l’animal et de la ville de résidence. Tout d’abord, en ce qui concerne la race, malgré l’abolition de la liste des races dangereuses qui était valable jusqu’à il y a quelques années, certaines compagnies tiennent encore compte de ce facteur pour fixer la prime d’assurance. En gros, on part du principe qu’un Chihuahua ne doit pas être considéré comme un chien dangereux comme un Rottweiler.