Publié le : 25 octobre 20193 mins de lecture

Les français adorent les animaux de compagnie et dépensent plus de 580 millions d euros en 2019 pour les soins vétérinaires. Grand nombre de propriétaires de chiens, chats et autres animaux domestiques optent pour une assurance. L’intérêt n’est autre que de se faire rembourser le moindre soin. Mais faute d’information, les assureurs y gagnent plus que les assurés. En effet, les contrats d’assurance animale ne sont pas tous effectifs pour toutes les maladies et d’accidents. Il existe des traquenards très fréquents que beaucoup ignorent surtout sur les clauses insérées dans les contrats.

Le délai de carence

Plusieurs maîtres d’animaux domestiques font des erreurs sur le délai de carence lors de la souscription à une assurance. Des inattentions dues à une mal information mais surtout des vices cachés de la part des compagnies d’assurance  sur le contrat en soi . Ce délai de carence n’est autre que le laps de temps qui s écoule entre la date de signature du contrat et la date effective de sa couverture. En d autres termes, il va de quelques jours a quelques semaines,ou même  six mois pour un  animal accidenté afin d exclure de la couverture toute maladie qu’il aurait contracté avant sa souscription. Le délai peut aller jusqu’à 2 ans lorsqu’il s agit de détartrage ou de stérilisation.

Les plafonds de remboursement

De nombreuses compagnies d assurance bloquent les remboursements lorsque le montant des soins est élevé . Généralement , ce plafonnement annuel varie selon les catégories de contrat choisi par les assurés.Néanmoins, soyons vigilant. Les soins ne sont pas toutes prises en charge.Ceux liés aux pathologies tels que la malformation ou maladies congénitales ne sont  pas remboursés. La race de l animal joue également dans le remboursement des soins.Entre autre, certains animaux sont plus fragiles que d autres et développent facilement des maladies avec l âge.Plus ils sont vieux, plus se réduisent les cadres dans lesquels les remboursements s’appliquent.  Ainsi, certains propriétaires ont du mal à se faire amortir que d’autres. Même par accident, les soins nécessitant la chirurgie esthétique  et la pose de prothèse sont exclues des remboursements.

La franchise

La franchise est applicable à chaque acte qui sujette l’animal assuré. Celle-ci est la part que le propriétaire de l’animal endosse sur les frais ou charges de soins. Elle varie entre 25 à 30% sur la formule de base de l’assurance.Ceci étant, rien n est entièrement couvert malgré  les sommes fulgurantes versées aux assureurs.